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16 novembre 2025
« Best Wallet : la prévente cartonne malgré la morosité du marché »
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Quand les géants des cryptomonnaies facilitent le blanchiment d’argent massif : l’enquête Radio France
Publié le 17 novembre 2025 – Par la cellule investigation de Radio France
Introduction
Une enquête internationale, baptisée “The Coin Laundry” (ou « La lessiveuse de cryptos »), menée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et la cellule investigation de Radio France, révèle que les plus grandes plateformes de cryptomonnaies – notamment Binance et OKX – ont servi de véhicules de blanchiment d’argent à grande échelle. Des centaines de millions d’euros, voire plusieurs milliards, ont circulé en toute impunité, alimentant des réseaux criminels transnationaux.
Des flux massifs d’argent sale
L’enquête montre que, pendant plus de trois ans (2019‑2024), des flux de cryptomonnaies liés à des organisations criminelles internationales ont été transférés via les plateformes sus‑mentionnées. En France, Binance fait l’objet d’une information judiciaire ouverte en janvier 2025 pour blanchiment aggravé et exercice illégal d’activités sur actifs numériques.
« Les plateformes de crypto‑actifs offrent une rapidité et une anonymisation quasi‑totale, ce qui les rend particulièrement attractives pour les narcotrafiquants et les réseaux de crime organisé », explique le capitaine Olivier Fribourg, chef de la section de la preuve numérique à la SDLCF.
Une explosion des montants volés
- Des messages interceptés suggèrent qu’au moins 1 milliard d’euros ont été blanchis via des cryptomonnaies.
- L’enquête française estime à 300 millions de dollars le total blanchis en seulement 18 mois.
- Des réseaux liés au trafic de drogue, au trafic d’armes et à la fraude financière ont exploité ces canaux pour « laver » leurs profits.
Comment les cryptomonnaies sont devenues la « machine à blanchir le cash » des narcotrafiquants
Les atouts majeurs des cryptomonnaies pour les criminels sont :
- Facilité et rapidité : les transferts se font en quelques minutes, 24 h/24, sans passer par les systèmes bancaires traditionnels.
- Anonymisation : bien que chaque transaction soit enregistrée sur la blockchain, les identités réelles sont masquées grâce à des mixers, des wallets « jetables » et des services de privacy.
- Absence de frontières : les actifs numériques traversent les juridictions sans contrôle douanier ni supervision centrale.
Ces caractéristiques ont conduit les organisations criminelles à privilégier les cryptomonnaies pour convertir des millions d’euros de liquidités illicites en actifs numériques, puis les réinjecter dans l’économie légale via des plateformes d’échange, des services de paiement ou des investissements immobiliers.
Réactions des autorités et mesures prises
Face à l’ampleur du phénomène, plusieurs actions ont été déclenchées :
- Coopération internationale : la France a travaillé avec la Belgique, Chypre et d’autres États pour démanteler des réseaux de blanchiment liés à de fausses plateformes d’investissement.
- Sanctions et poursuites : Binance fait l’objet d’une enquête judiciaire en France, tandis que d’autres acteurs comme OKX sont sous le feu des régulateurs européens.
- Renforcement de la réglementation : la Commission européenne prépare de nouvelles exigences AML (Anti‑Money‑Laundering) spécifiques aux actifs numériques, incluant l’obligation de vérifier l’identité des utilisateurs (KYC) et de signaler les transactions suspectes.
Ces mesures visent à combler les lacunes qui ont permis aux plateformes de devenir des « lavabos » pour l’argent sale.
Enjeux pour les acteurs du secteur et pour les lecteurs
Pour les opérateurs de cryptomonnaies, l’enquête souligne l’importance de :
- Mettre en place des systèmes de surveillance transactionnelle (AML/CTF) robustes.
- Collaborer étroitement avec les autorités judiciaires et financières.
- Informer les utilisateurs sur les risques de blanchiment et les inciter à adopter des pratiques de conformité.
Pour les internautes et investisseurs, il s’agit d’un rappel que, malgré la promesse de transparence de la blockchain, la vigilance reste de mise. Vérifiez toujours la réputation d’une plateforme, méfiez‑vous des rendements trop élevés et privilégiez les services qui appliquent des procédures KYC strictes.
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